samedi 23 janvier 2010



GUERNICA en COULEUR ... la manque de respects !?

"Guernica" Picasso ,1937

"Guernica", la peinture contre la guerre qui devient le tableau plus important pour la paix du monde.

Picasso a créé cette peinture, au moment de la guerre civile espagnole.
La tragédie d'explosion à Guernica était un des raison de la guerre mondiale.

Malgré le caractère abstrait de la peinture, tout le monde peut la comprendre.
Et si l'on la regarde profondément , il n'y a que des victimes dont les animaux et les gens avecle rideau noir qui cache l'ensemble de la peinture dans l'ombre.
Il n'y a aucune d'explication de la peinture ni la cruauté de la guerre présente dans la peinture.


Or il y a plusieurs artistes qui créent ses oeuvres comme la reproduction de cette peinture.
La peinture "Guernica" étais inspiré aux artistes pour reproduire ses créations en couleur , en mosaïque, etc...

"Etude pour Guernica de Picasso" Peter Saul ,1967

"Guernica in room" Sophie Matisse , 2002

"Blasted Guernica Painting" Victor Mitic

"Mosaic Replica of Guernica" Rome , 2006

Tout les artistes ont besoin de créer son oeuvre avec son idée créative en positive.
L'art est déjà une façon de pensée en positive.Recréer un oeuvres d'un autre oeuvre qui parle de la guerre comme "Guernica" en ajoutant les couleurs n'est pas la manque de respects sur cet oeuvre ou l'histoire en derrière.

Et vous ? Comment vous en pensez ?


"Le contour" mon projet sur la peinture "Guernice" pour l'autre cours.

Le original de cette peinture "Guernica" est en noir et blanc.Cela se fait sentir triste.
En ajoutant les couleurs, on ne se sent pas triste, les couleurs colorés vont nous faire oublier la cruauté de la guerre.

Il y aura une groupe d'enfant qui va participer à mon projet.Ces enfants seront donné l'information de cette oeuvre et la cruauté de la geurre avant de participer à ce projet.

Mais après j'ai montré ce projet dans la classe, je n'ai reçu que des négatifs critiques par les autres étudiants dans la classe, même par la professeur.
Ils m'ont dit que je ne respecte pas l'histoire en derrière,ni les gens qui peuvent être dans la même situation comme la guerre.

Ce n'était pas mon intention de la dévaloriser ou de ne pas avoir du respect pour Picasso et son oeuvre "Guernica".
Au contraire, c'est une façon de dire que avec les mauvaises choses qui passent et on ne peut rien faire, c'est mieux de les regarder en avec une autre perspective, une perspective en positive.

Donc, ce message est pour demander votre avis et votre commentaire sur ce projet.
Je voudrais savoir comment vous penser à la peinture "Guernica" en coloré ?
Toutes les commentaires seront utiliser pour développer mon projet.


Je vous remercie en avance pour toutes les commentaires.

MATTANIN

vendredi 22 janvier 2010




GEORGES ROUSSE a Bangkok

la premier fois ou j'ai vu son travail (a la fiac '07) je pensais que c'est un graphique
puis j'ai fait le recherche sur internet et trouver son site , son idée et son démarche

c'est un travail qui fonctionne avec perspective et espace
la relation entre land art + painting + photographe
tout fonctionne parfait ensemble

cet image , il a fait pandent l'exposition "la fête '09" en Thaïlande
dans un bâtiment inoccupé au coeur de quartier business,
derrière de la station skytrain "sukhumvit"

c'est une bonne idée de installer un oeuvre dans lieu public,
tout le passage peut le voir , c'est mieux que dans la galerie

et en plus, ça peut changer un batiment inoccupé devient un très beau vue : )

MATTANIN

Art nouveau revival



Pour mon dernier travail de « critique » je vais revenir sur l’exposition « Art nouveau revival » actuellement présent au musée d’Orsay.

« Art nouveau revival » comme son nom l’indique propose de retracer les différents avatars du mouvement aux « femmes-fleurs de 1900 » qui ont parcouru et marqué à leur façon le XXème siècle. En tête de liste on retrouve bien sûr la réutilisation psychédélique de l’art nouille, l’écriture végétale qui ne pouvait qu’ensorceler les partisans du « flower power » des années 60-70.


Comment résister à cette exposition qui propose de confronter les magnifiques pochettes de disque d’Herbert Léonard aux affiches de Mucha. « Pour être sincère » comme l’indique notre Herbert national dans l’une de ses chansons, on se rend vite compte que la réutilisation de l’art nouveau ou du moins sa profonde influence quant aux créations exubérantes des Sixties, n’a pas forcément été une bonne chose.
Ces magnifiques lignes torsadés, cette écriture végétale pleine de grâce née de l'observation de la nature se retrouve gonflée aux produits illicites -ce qui rappelons le n’est pas toujours du meilleur effet- tombant souvent dans le kitsh et le fluo jusqu’à l’écœurement, force est de constater qu’Audrey Beardsley et Alfons Mucha n’ont pas été effacé par le génie de ces années hippies.

Par ailleurs si on s’intéresse un peu plus au sujet, on peut lire ici et là que l’Art nouveau après avoir connu ses années fastes au tournant du XXème siècle a été rejeté pendant de longues décennies, et il fallut attendre les années 60 et l’arrivée du LSD ou du moins de ces férus admirateurs pour réhabiliter ce mouvement.
Il ne faut donc certainement pas s’étonner si les œuvres clés, sources de la plastique psychédélique se trouvent souvent d’un aspect plus gracieux ou d’une esthétique plus universelle.
Malgré ma mauvaise foi je dois avouer je ne me suis pas réellement penché sur tout ce que pouvait proposer l’exposition, notamment l’influence majeure que l’art nouveau avait pu apporter au design et autre mobilier de nos sociétés modernes. « L’imaginaire organique des artistes Art Nouveau contamine le design. D’autant plus que les matériaux nouveaux – polyester, fibre de verre, polyuréthane, jersey stretch – permettent aux créateurs contemporains de réaliser des formes d’une fluidité et d’une continuité rythmique accrues. »
Voilà qui est fait.


Subjugué par l’œuvre plastique de Leonard ( cf Herbert) je suis donc resté hermétique à toutes autres formes artistiques que celle de l’affiche. Sans surprises je retiendrais essentiellement les affiches de Mucha, l’art dans la rue « l’Art nouveau pour le peuple ». Seul deux de ses affiches étaient présentes, deux œuvres qui symbolisent à elles seules la science plastique, le génie graphiste que peut incarner l’artiste Tchèque. On oublie très vite que l’affiche est au service de « la réclame », elle transcende son objectif premier et se hisse en œuvre à part entière. « Job » illustre le savoir faire de Mucha et déploie ce langage ornemental propre à l’artiste qui joue toujours au profit des figures, le motif rythmé de façon linéaire inonde l’œil et le noie dans sa profusion désinhibé pour faire apparaitre cette nymphe désintéressé qui se plait à nous vendre son produit.
Ainsi c’est pour une pub vantant le papier à cigarette Job qu’il créa cette créature de rêve, enroulée par ses boucles serpentines elle offre une sublime représentation de ce que peut être la dialectique entre volume, espace, figure et ornement.
Pour conclure, si il ya bien une valeur universelle qui peut lier l’art du « Flower power » et l’art nouille c’est surement cette utopie d’une œuvre d’art totale qui efface et anéantit toutes les frontières entre vie et art.

Mutt.

jeudi 21 janvier 2010

Christophe Avella-Bagur



Puisque j’ai commencé dans la peinture autant continuer dans la même voie avec cette fois le travail de Christophe Avella-Bagur. Les travaux de cet artiste français sont actuellement exposés à la galerie richard.

Christophe Avella-Bagur s’attache à la représentation de la figure humaine dans un aspect qui se veut contemporain. Toutes ses œuvres présentent une espèce de prototype humain, un homme « type » sans véritable caractère. Sans chair, sans réalité organique, il est une sorte de mis en forme du concept « homme » numérisé en une simple silhouette, qui hante par sa seule présence les toiles de l’artiste. Cette figure est déployée et livrée à elle même dans des espaces excessivement vides, prisonnier d’un blanc immaculé, elle n’a aucun refuge et aucun élément narratif n’est présent pour la « contextualisé », une situation d’isolement qui permet de prétendre à l’universalité de cette même figure.

L’artiste ne se contente pas de peindre des avatars virtuels -de représenter une image idéalisée de l’homme- lisser à l’extrême ses « mannequins » sont proposés dans une facture qui anéantit toute intervention ou touche personnelle, on se retrouve face à un produit qui se veut moderne et se rapproche au maximum de la standardisation.


Il est d’ailleurs question de série dans cette perpétuelle récupération de ce même humanoïde au caractère profondément synthétique. Habillé de son enveloppe lisse et grisâtre ce « mannequin » perd toute individualité dans sa multiplication et gagne un statut proche du clone.

Ces objets de fantasmes sans réel humanité se trouvent être de parfait support de la condition humaine, sans caractère fondamental, l’artiste leur propose une nouvelle identité par l’apport d’un portrait juxtaposé. Cette nouvelle identité, ce nouveau visage qui leur est confié contraste violement avec leur aspect général, excessivement coloré le portrait n’est que chair torturé par l’environnement qui lui est imposé. Projeté sur le relief du mannequin il ne peut s’y associer et reste prisonnier de sa surface, il n’arrive pas a habiter cette structure et fort de son caractère unique ne peut exister que sous forme de reflet.

S’opère alors un processus plus proche de la confrontation que de l’hybridation entre les deux entités. Ce deuxième visage cherche à trouver sa propre existence et s’illustre dans certains cas dans un excès de violence pictural (Face FS63 Peeing Colors) qui aliène son reflet et le transforme en véritable masque « clownesque ».

Cette nouvelle identité de l’être humain que proposent les travaux de Avella-Bagur se détache des canons profondément liés au medium pictural, l’artiste s’en éloigne au maximum et essaie de produire une vision contemporaine de l’homme en étroite relation avec le virtuel et le problème identitaire qu’il induit.

Pour finir en beauté et pour véritablement comprendre le travail de cet artiste le mieux est surement (ou pas) d’écouter ce qu’ en dit son galeriste :« Les tableaux de Christophe Avella-Bagur sont un constat de la fragilité de l’être humain au XXIe siècle, des grands questionnements et des grands défis qu’il doit relever. Elle n’est ni anecdotique, ni caricaturale, ni explicite, parce qu’elle n’est pas une pensée réduite, mutilée, par les impératifs de la communication publicitaire. Elle est la forme aboutie du langage d’un peintre. »


Mutt.

New york city

L'exposition qui m'as été donne de voir par la suite se trouvait a la Galerie Deprez et présentait un artiste du nom d'Emmanuel Michel. J'avais pu voir le dessin de cet exposition sur des affiches bien avant de me décider a y aller. Je la trouvais plutôt bien réussite et me semblait intéressante pour y jeter un vif coup d'œil.

Je ne fus pas déçu de mon court voyage. Malgré le peu d'œuvres présentes. L'ensemble fut bien exécuter. L'univers qui entoure les œuvres et cela on le ressent directement avec les premières œuvres qui nous est donne a voir, est New York. New York et ses alentours, les gens et leurs présence dans la "Big Apple".

Dessin figuratif, coups de pinceaux assez expressif, couleurs chaudes, l'artiste semble peindre généralement d'après photos. Les "présences" peintes dans ses tableaux semble pauser pour lui. Le processus est surement le suivant : photos, croquis puis exécution. Cela sans vraiment donner dans l'originalité certes,il faut bien le dire cela change tout de même des expositions antécédentes que j'ai pu voir.


J'évoquais le terme de présence car dans ces peintures, les personnages qui étaient présent me semblait absent, ils possédaient cet aspect fantomatique mais en même temps était si bien implanter dans ce décor contraster. C'est ce mélange paradoxale avec ce downtown, ses banlieues, ces personnes a revenus modestes, souvent d'origine afro americaines et les couleurs vifs qui les rende visuellement si puissante.

Je n'ai pas vraiment de mot de la fin a ce compte rendu. Juste que j'en aurais vraiment bien pris une pour chez moi si j'en avais eu les moyens! Helas.

REY

Le Temps d'un instant.

J'avais il y'a quelques mois depuis cet nouvelle année vu quelques expositions dont je n'avais malheureusement pas eu le temps d'en faire des comptes rendus. Ces expositions sont pour la plupart donc finis. Je vais tout de même en faire les comptes rendus!


La première est une exposition que j'avais eu la chance de découvrir a la Galerie Europe. Elle présentait un artiste du nom de Bernard Bouin intitulée "Le Temps et la Nature". Il s'agissait ici d'une dizaine d'œuvres peintes ou étaient représenter des paysages, plus exactement différents plans de paysages.


Ce que j'en ai ressenti est bel et bien que chacun de ses paysages transmettait cette sensation de calme et de plénitude, de totalite mais en même temps présentait des vides Comme si cette nature était absente et inhabitée se suffisait a elle même. Que l'harmonie régnait et qu'elle etait la juste pour qu'on l'admire, qu'on la contemple simplement. Qu'il n'y avait donc pas de présence a par elle. Si je peux aller plus loin, que la présence de l'homme ne semble pas déranger son déroulement. Voici le Jardin D'Éden avant l'intrusion d'Adam.

Le fil des saisons était représenté. On passait d'un hiver doux a un
printemps plus chaud. On pense aussi a une sorte de carnet de voyage réalisé cette fois ci en grand format.


Cette exposition m'as donc dans l'ensemble plu et permis de voyager, rêver et m'évader l'espace d'un instant. De passer de cet aspect urbain qu'est la ville et rentrer dans ce "champs". Et je pense que cela s'accorde bien avec l'intitulée de son exposition. "Le Temps et La Nature".

REY

mardi 19 janvier 2010

Christophe Cuzin

Le cours de vendredi derniers fut l'occasion d'effectuer une synthèse de la séance précédente où nous avons reçu Christophe Cuzin ,"artiste peintre en bâtiment" comme il dit.

Le travail de ce curieux/ sympathique personnage au costard noir et aux cheveux gras s'articule autour de l'interaction entre la couleur monochrome et l'espace utilisé comme support . En effet , cet artiste ne peint pas sur des toiles mais directement sur les murs du lieu d'exposition. Dès lors ,on pourrai penser que rien ne le différencie d'un peintre en bâtiment ,mais ce serais là une erreur. Le statut (ou la nature) d'oeuvre d'art est déterminé par les quelques centimètres (un nombre très précis que j'ai oublié) de bord blanc qui encadre le monochrome ; en faisant varier la largeur du cadre (plus fin, plus gros, souligné d'une périphérie de scotch, etc.) Une série d'oeuvres suivra ce même principe. C'est ce contour qui "dessine la couleur". Mais la couleur utilisé joue également un rôle primordiale dans l'espace: dans d'autres oeuvres que l'artiste nous a présenté, la couleur envahie une grande partie de la pièce, parfois du sole au plafond et redéfinit l'espace en bouchant les ouvertures (portes, fenêtres) ou en les décalant de quelques centimètres. Le peintre poursuivra son oeuvre jusque dans le paysage urbain. La couleur intervient alors comme révélatrice d'architecture, l'artiste ne peignant pas le modèle, mais SUR le modèle.
Sa picturalité se rapprocherait de l'abstrait, de l'expressionnisme américain qu'un critique de l'époque nomma "Action painting" dans l'idée de dialogue entre le peintre et le support. Couzin ne sait jamais ce qu'il va peindre à l'avance car c'est la structure du lieu ,et donc le support, qui déterminera celle de l'oeuvre.

Le mur est un élément primordiale dans le travail de C.Couzin. En effet l'initiative de peindre sur des murs viendrait d'un constat de l'évolution de la façon de photographier les oeuvres d'une exposition. Les photographies publiées dans la presse culturel et artistique ne représentent plus seulement l'oeuvre seul, mais montre également le mur, l'espace qui l'entoure. L'espace d'exposition prend il alors autant d'importance que l'oeuvre? Peut il en faire partie? Peut être bien; C.Couzin est bien intervenue sur les mur d'exposition d'oeuvre de Picasso, ces lignes monochrome côtoyant et dialoguant avec les chef d'oeuvres du peintre cubiste.

Son oeuvre semble dans une certaine mesure, empreinte de son parcours professionnel aussi atypique qu'éclectique .Un C.A.P. mécanicien moteur en poche, Il semblait davantage prédestiné à reprendre la boutique du paternel garagiste mais s'interresse à la peinture et au dessin et suit les cours des beaux arts de Bensanscon ,"parceque c'était la seule école où il n'y avait pas de concours d'entrés(!)" ,dont il n'obtient finalement pas le diplôme et échoue dans notre chère université paris 8 dont il dit en riant qu'il n'y a rien appris (c'est rassurant...). Il y fait tout de même des rencontres importantes puisqu'il fondera avec d'autres étudiants le premier espace culturel alternatif "l'usine de palichaos". Il évolura beaucoup dans les milieux associatifs (création d'une galerie dans son village), organisera des expositions puis exercera une pallette de métiers représentatif de ce que l'on peut faire de ses études d'art : décors de théâtre, chantier de bâtiment, cours de dessin pour les enfants, puis professeur pour divers écoles des beaux arts....

Si cette éparpillement professionnel et son humour décalé nous donne l'impression qu'il évolue en dehors du système et du marché de l'art, Christophe Couzin est ,contrairement aux apparences, bien intégré au milieu même s'il n'a vendu que très peut d'oeuvres à des paticuliers. Il semble très productif et est à l'origine de centaines d'expositions ..


Rosane

vendredi 15 janvier 2010

Nazanin Pouyadeh

Le chant des soldats



Pour mon deuxième compte rendu je reste dans le domaine de la peinture à travers le travail de Nazanin Pouyadeh. Mais ici contrairement à Stefan Sehler aucune ambigüité ne subsiste, on est dans une peinture aussi figurative que possible.

Nazanin Pouyandeh est une jeune peintre originaire de Téhéran qui vit et travaille en France.

Ses œuvres sont visibles à la galerie Eric Mircher.

Au premier coup d’œil on ne relève rien de transcendant dans les compositions de l’artiste : de la peinture figurative qui s’essaye, dans une certaine mesure, à la mimésis et qui a pour obsession l’omniprésence de la figure humaine = de la bonne peinture comme on aime.

Mais l’intérêt de sa peinture ne réside pas dans son aspect formel mais dans l’ambigüité des sujets développés, la jeune artiste nous donne à voir un univers surréaliste presque incongru, qui se révèle difficile à appréhender.

Dans son œuvre, une multitude de thèmes, de cultures, d’images se mêlent et s’unifient dans cette peinture résolument moderne.


Agate


Des peintures comme « Agate » ou « Farhad et Kamyar » illustrent bien le propos de l’artiste. La première est surement à prendre au second degré et s’amuse à inverser le mythe de Remus et Romulus, ici c’est une femme qui à quatre à patte et se met à niveau de la nature, et alimente ses progénitures en forme de louveteaux.

Représentée de son plus simple habit, la jeune femme ne semble pas à son aise dans cet environnement qui lui est proposé: pur construction mentale entre le western spaghetti et l’univers préhistorique, ce paysage intemporel revient avec récurrence dans ses compositions. « Dans l’oubli, l’angoisse et l’attente, c’est ainsi que vivent mes personnages, égarés dans des lieux oniriques et illusoires. »

Si la composition qui caractérise « Agate » arrive à faire place à une réserve, à nous laisser respirer par son arrière plan très marqué en forme d’horizon blanchâtre et impalpable, la plupart des œuvres de Pouyadeh sont fortement chargés et souvent très riche en couleur, nourries par toutes sortes d’images et de signes qui arrivent, non sans saturation, à constituer une mythologie personnelle.

Dans son éclectisme la jeune femme intègre souvent une iconographie orientale quelque peu « archaïque », comme cette espèce de fresque au premier plan du « chant des soldats », une imagerie qui marque sa différence par rapport à la facture générale de l’œuvre, qui n’est pas du tout léché et parait quelque peu naïf.


Farhad et Kamyar


Le clivage est telle dans certaines composition qu’on pourrait presque parler de collage surréaliste, on lit sur le web que cet improbable mélange qu’opère l’artiste serait le fruit de son exil en France…pourquoi pas.

En tout cas ce qui est sur c’est que l’artiste n’a pas peur des mélanges hétérogènes et essaie de façon très personnel de créer une mythologie dont la mis en image rappelle parfois cette « rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie ».


Mutt.



HCB a MEP

 







un coin dans l'exposition a MEP , paris

il y a 2 mois  d'après l'exposition rétrospectifde Henri Cartier blessons dans la même galerie , 
cette fois c'est une des parties de l'exposition " Delpire & Cie "


avec 13 photos très connus

Grèce / Madrid / Séville

HCB Matisse

Quai de Javel / Medel Prison / Pékin  


Valencia / Saint Lazare / Cardinal 


Irlande / Irlande / Kashmir 

la façon de composition et la  fonction contre  l'espace & la personnage 
ses photos se trouve sur le livre , la publicité ou la carte postale , 
mais ce n'est pas facile de voir les tirages d'origine comme cette fois

l'exposition " Delpire & Cie " a MEP jusqu'à 24/01/12 entrée gratuit tous le mercredi a partir de 17h

MATTANIN

mercredi 13 janvier 2010

"Evguénie Sokolov" Serge Gainsbourg (1980 )


S'aviez vous que Serge Gainsbourg avait écrit un livre?Evguénie sokolov ,conte parabolique dans une large mesure autobiographique relate du début à la fin, la vie d'un artiste d'origine slave surdoué de l'accablante ,honteuse faculté de lâcher des pets .
Sublimant son anomalie, il s'invente le gazomètre,machine qui expulse par les spasmes de son sphincter ses grappes tonitruantes de peinture sur la toile.C'est ainsi propulsé par ses vents qu'il accède à la célébrité et est érigé au statut de chef de fil du courant des "hyperabstractions" se gardant bien, toute fois, de révéler les provenances fétides de son génie picturale.

Les ressemblances entre Evguénie Sokolov et Gainsbourg outre leurs origines slaves, sont nombreuse et évidentes. Ainsi la peinture qu'il pratiqua se trouve au centre du livre et y est décrite minutieusement. La pratique de cet art, comme celui qui fit le succès de Gainsbourg est originale et novatrice,leurs succès commun ,tout aussi fulgurant les mettrons sur le devant de scène avec les fameuses interviews où ils se feront remarqué avec des provocations (Sokolov à court d'argumentation pseudo-intellectuel, extirpant le pet à la source de son talent dans le microphone de l'interviewer.). Des traits du personnage du livre sont propres au personnage-auteur comme la misanthropie et la solitude qui en découle, avec comme illustration , la seule amitié d'Evguénie: son chien péteur. Ces positions marginales iront également jusqu'à l'évocation de la pédophilie.

L'auteur du"requiem pour un con" nous livre ici dans un langage riche et précis une perle de provocation humoristique qui démystifie l'artiste et interroge la question de la vacuité dans l'art; il renverse le principe d'idolâtrie qu'on use volontiers pour certain personnage publique en se fondant sur le trivial , le vulgaire de sa condition humaine, comme le laisse présager la phrase d'introduction: "le masque tombe,le héros s'évanouit,l'homme reste."



Rosane.


mardi 12 janvier 2010

La subversion des images

Vendredi dernier, poussée par mon programme scolaire et mon admiration pour Hans Bellmer (et bien d'autres) je décide enfin de me rendre, armée de mon pass all accès qui ne m'a coûté que 20 euros ,à l'exposition "La subversion des images,surréalisme, photographies,films ". L'évènement se déroule jusqu'au 11 janviers dans un endroit hautement tenu secret.

L'exposition présente plus de 400 oeuvres qui offre un panorama de photographies , de collages et autres photomontages subversifs des grands noms d'artistes ayant participé au mouvement du surréalisme. Elle a pour ambition de synthétiser ses grandes idées directives en neuf étapes: "L'action collective"(photographie du groupe,description de ces membres qui " font corps par l'image", importance de la cohésion ),"le théâtre sans raison","le réel, le fortuit et le merveilleux","la table de montage", "pulsion scopique","le modèle d'intérieur" ,"écriture automatique","anatomie de l'image" et enfin "du bon usage du surréalisme".

Ainsi, la première pièce insiste sur l'importance de l'aspect collectif du mouvement mené par André Breton ;le groupe crée des textes à plusieurs,donne lieu à des création de collages à plusieurs et de cadavres exquis,photographie de groupe qui nous permet d'identifier ses membres artistes ou écrivains ( Breton,Aragon, Eluard, Desnos, Ernst, Dalí, Jean Arp, Tanguy, René Char, René Crevel, Giorgio De Chiric,..) comme notament le très connu échiquier surréaliste.
La seconde pièce expose des photographie et des films traitant de la notion de théâtralité dans l'esthétique surréaliste. J'ai particulièrement retenu une série de photos représentant chacune un ou plusieurs individu "performant",mimant une action sans la présence de l'objet ,feignant de le tenir (ex:"les buveurs") et la série traitant de l'érotisme mis en scène en photographie où j'ai pu admirer pour la première fois "en vrai" les épreuves de "La poupée" de Hans Bellmer ou le photomontage "Le phénomène de l'extase" de Dali ,publié dans la revue "Le Minotaure",(j'ignore si cela a été sité dans l'exposition, je l'ai peut être loupé) ,revue, comme l'indique sa brochure de publicité que j'ai trouvé dans un autre magazine sur le"surréalisme-fantastique-humour-pataphysique-cinéma-arts".

Un autre pièce de l'exposition traite justement de la réexploitation de photographies surréaliste dans la publicité ou la mode dans l'après-guerre qui participerait à "la divulgation de l'imagerie et de l'esprit surréaliste"et non à la "vulgariser "ou comment trouver une conclusion positive à cette forme de commercialisation .Ainsi la photographie de Man Ray "Larmes" (1936) illustre une publicité pour un mascara accompagné de cette accroche "Pleurer au théâtre, pleurer à l'opéra! Le mascara ***** ne coule pas!".Je me suis aussi attardée sur les publicités de la pages d'à côté dont les accroches sont bien poilantes et ressemblaient à peut près à ça:
"pour rester jeune
rester mince
éviter les bourrelets inesthétique
et le ventre etc etc
utiliser la guêpière ***!"ou encore une publicité pour un parfum:"mesdames n'emprunter plus celui de votre amie(...)!!"

Si je devais faire une critique je dirais que l'exposition était peut être un peu incomplète au niveau des explications (un peu comme mon article...) et ne disait pas suffisamment en quoi ces axes de recherches étaient subversifs,puisque cela en était le sujet.La scénographie m'a paru un peu étouffante même si je me suis surprise à confondre la réalité avec l'image de la foule reflété dans un miroir (certaines pièces étaient séparés par plusieurs poteaux très rapprochés recouvert sur le côté d'un miroir, de sorte que l'on peut avoir l'impression que la pièce situé de l'autre côté est juste le reflet de de la pièce où l'on se situe.) .
Cependant de manière générale elle permet de voir ou de revoir des oeuvres majeurs et de grandes qualités et je ne regrette pas le déplacement.

Rosane

lundi 4 janvier 2010

Stefan Sehler


Pour mon premier post sur ce blog je vais vous parler du peintre berlinois Stefan Sehler exposé à la galerie Baumet-Sultana. Ici on parle bien « du » travail de Selher puisque il n’y a qu’une œuvre présenté dans la galerie. Un objet monumental de 4 mètres de long, une « peinture » qui aborde l’art du paysage d’une façon tout à fait singulière.

On est bien loin ici des œuvres de Constable ou de l’école de Barbizon, pour ainsi dire il est assez difficile de définir le travail de cet artiste, autre qu’une simple représentation il offre une trace, une empreinte picturale entre peinture et photographie, qui amène le paysage dans une forme grandiloquente qui déstabilise.

Le travail de Sehler est troublant, il offre au premier regard un réalisme saisissant, mais se révèle doté d’une composition confuse propre à une certaine abstraction.

L’œuvre a pour dimension 205x405cm et profite de son format pour livrer une double lecture au spectateur.

De loin l’œuvre offre un rendu photographique, un paysage qui, certes semble quelque peu irréel dans sa composition en forme de miroir, mais reste néanmoins convaincant dans sa force de suggestion.

Alors cette gigantesque vision florale en appelle forcément à la contemplation, ne serait-ce que par son format, et impose le déplacement du spectateur au plus près du support pour suivre et comprendre la genèse de ce tortueux paysage.



Et c’est ainsi le regard perdu au plus profond de la peinture que tout mimétisme disparait au profit d’une lecture abstraite. Tous les éléments florales se révèlent être des taches grisâtres mêlant noir et marron dans des formes plus ou moins entretenues. Ces formes qui semblaient si proche de la photographie se révèlent être un mélange de taches informelles, et sa composition miroir rappelle alors d’autant plus un effet « Rorschach ».

Et si l’illusion du paysage marche si bien d’un regard global c’est surement que la nature se prête très bien à une forme d’abstraction puisqu’elle-même est soumit à une évolution plus ou moins chaotique.

Dans son accumulation picturale Sehler ne fait pas que suggérer le paysage, il construit mentalement une nature de toute pièce, et fait exister sa peinture dans sa propre évolution et construit ainsi un parallèle qui anime avec encore plus de force sa vision, « son abstraction de paysage ».


Mutt.