lundi 9 novembre 2009

Pia Fries



Après des semaines d'hesitation, voila donc mon morceau de blog à moi. 


Depuis que j'ai remarqué cette exposition rue quimcanpoix, il me semble qu'elle pourrait bien faire l'objet de cet exercice. Ce n'est pas la seul de la rue, j'avais juste avant exploré juste en face (galerie agnes b.) l'univers de ce singulier Matthieu Messiager, une fois bien en condition pour recevoir encore de nouveau langages, un peu sur ma faim face à cette oeuvre très ample et à la difficulté d'atteindre l'insondable logique métaphysique  de son auteur, mais toute fois rasasiée de poésie, je décidais un peu guidée par la necessité d'oeuvrer à mon tour, d'entrer voir Pia Fries.


 L'endroit est vaste, vide, parfaitement blanc (bien sur) et sur deux etages. Les tableaux de meme dimension semblent à premiere vu representer les memes choses, une série du même tableau ,aux allures d'illustration médicale. Fond blanc, avec un collage de parties dechirées de fac similés jaunis qu'on diraient sortis d'un vieux livre repertoriant la faune et la flore avec des images represantant soit des plantes soit des reptiles soit des crustacés etc... mais surtout des papillons. L'autre chose qui impressionne particulierement le regard est fait d'une etrange  matiere en relief, de forme abstraite ou le jeu des couleurs s'inspire directement de l'image preexistante. les deux representations sont liées generalement aussi de maniere physiques. il y a dans la composition une continuité entre ces deux formes malgré la rupture des procédés. cette alliance est souvent accentué par un troisieme procedé qui scelle leurs identité commune. il s'agit en quelque sorte de finitions faites de pochoirs décoratifs (fleurs, motifs..) et de traits de stylo, crayons, feutre... 


Tous les tableaux sont composés de manière harmonieuses ,tout  se passe dans la toile bien que le cadre soit inexistant et que ces bords soient indéfinis, en somme le toile est le support neutre, la page blanche sur laquelle l'artiste va déployer sa chair.  La chose qui dénote dans cette surface c'est que la peinture puisse s'échapper. Elle gagne en puissance en se matérialisant et devient un relief sculpturale créant une interaction prononcé avec le spectateur.  


En effet on est étrangement sollicité par cette matière qui évoque avec force, tour à tour dégout et attraction. Ce relief coloré semble fait de caramel de guimauve prête à etre degusté et en meme temps cela semble etre une éclaboussure aléatoire de matiere fécal. La fascination du paradoxe anime cette force immédiate de l'image.

 

L'ensemble du tableau met en évidence le jeu spontané du peintre avec la couleur qui est très riche et savament orchestré. elle semble jongler avec quelque chose de vivant, et l'impression sur le spectateur créer un lien physique avec le tableau, un lien entre corp et décors. Il s'agit de corps, de nature d'organisme. Cela évoque du viscéral, UN DÉGORGEMENT DE COULEURS ORGANIQUES NATURISTES.  


En sommes, ces représentations allient nourritures et déjections, mutation qui a pour siege le corps dans lequel et par lequel germe la nature. une nature violente, sensuelle, implacable, faite de couleurs qui éclaboussent, de jaillissements aléatoires de substance organique.


L'exposition se déroule jusqu'au 6 Novembre,au 59 rue Quincampoix 75004 Paris, bien sûr,mais je viens de me rendre compte qu'on est le 8,donc c'est mort pour vous!


ps: un moment  interressant, mais c'etait de tout façon, très court , très répetitif, le deuxieme étage ,pas indispensable

 et la video où s'exprimait l'artiste n'expliquait rien ou pas grand chose sinon que la recette de sa peinture inclue parfois du beurre(demi sel ou doux, on ne sait pas elle n'a pas précisé).Ci joint une carte postale souvenir.


Rosane

  


lundi 2 novembre 2009

The other stuff.

Toujours et encore et encore durant mon petit trip / holiday / art / taxi jaune in New York, je me suis rendu dans le quartier dis "underground" de Manhattan called East Village. Las bas, c'est le coin des artistes et on peut y trouver pas mal de bonnes boutiques d'art books..


Ce qui est impressionnant c'est la taille des galeries. D'une part, elle ne sont pas la ou on les attends. La plupart des galeries ou je me suis rendu étaient situer dans un coin assez marrant et atypique, vers des entrepôts, dans des sortes de casernes de pompiers géantes. Elles sont situer majoritairement a la périphérie du centre.



La galerie ou je me suis rendu est une galerie qui me fascinait déjà étant en France car elle y accueil majoritairement des artistes qui représente a mes yeux de vrai coup de coeur visuel.

Encore une petite note d'attention, en me rendant sur les lieux je n'ai pas tout de suite trouve la galerie car elle était situer a l'intérieur d'un building. C'est a dire que dans l'immeuble on avais une galerie a chaque étage. J'ai trouver le concept vraiment sympa.
L'exposition que j'ai vu était juste parfaite. Les deux artistes présent : D Face et Mark Dean Veca que je n'avais vu auparavant que sur des sites et autres blogs d'illustration ont ravi mes petits yeux de novice en la matière. Mais aussi, pouvoir voir d'aussi près leurs travaux était juste vraiment impressionnant.

Bref, que de coup de coeur en cet journée.Voila. tout est dit encore un rêve réaliser!


REY