samedi 3 avril 2010

Le thème des surréalistes reste souvent masqué par le travail de Salvador Dali. Le surréalisme, bien que Dali en soit l'un des artistes les plus actif et talentueux, contient un grand nombre d'artistes en tout genre. Notamment André Breton et Max Ernst, donc je vais me servir pour appuyer un des thème de ce mouvement artistique.

Dans les thèmes récurrents du mouvement, on trouve celui du langage, celle du temps, l'idée de mythe … on trouve également le thème de la femme. Thème sur lequel je vais m'attarder ici.

La représentation de la femme trouve plusieurs significations, qu'elle soit objet de désir, de dénonciation … de manière général, elle se mélange continuellement entre machine, géographie … presque mise sur le même plan que l'objet. Femme machine comparable à l'image de la femme objet d'aujourd'hui?


On trouve différentes représentations chez Max Ernst (1891-1976).
Précurseur d'un grand nombre de technique picturales du mouvement, suivit par une grande partie du groupe. Il apprend à dompter son inconscient pour le mettre au service de sa peinture et ainsi arriver à un travail mêlant hasard et geste conscient. Dans sa peinture, l'image de la femme est par endroit celle du désir, comme dans la toilette de la mariée, 1940.

On y retrouve le corps de la femme dénudée, un hermaphrodite monstrueux. Objet de désir par le statu du personnage principal qui dois se marier. Le désir se transcrit aussi par la tenue vestimentaire des personnages féminins. Ils sont nus, et très proches, presque sur le point de s'embrasser.

Dali, lui aussi traduit son désir par la représentation de sa femme. En effet,après avoir convoité Gala à un de ses ami, l'a peinte a de nombreuse reprise nue. Dans un grand nombre de ses tableau, notamment dans Galatée des sphère. On retrouve aussi sa femme dans une huile sur toile, Gala nue de dos regardant un miroir invisible. Dans cette toile on vois Gala nue de dos.

Bien que Dali fasse des corps nus, notamment de sa femme, de manière assez académique, les titres mènent à une lecture de la toile différentes. Dans beaucoup de toiles, il bouscule le corps de la femme, le modifie pour en faire des personnages étranges, dénaturés.



Max Ernst intègre aussi le corps féminin au monde. Symbole d'omniprésence de la femme, d'importance de la femme.

Dans Le jardin de la France, 1962, il représente le corps d'une femme allongée, partiellement recouverte des sédiment du sol. Comme cachée derrière une carte géographique de la France en partie trouée. Rapport entre la femme et le monde, la femme et son environnement, l'univers qu'elle représente et qu'elle habite.

Recouvrir la représentation « académique » de la femme d'une carte reviens a l'enterrer, comme si Max Ernst cherchait a enterrer le nu académique. Il oppose la qualité presque photographique du nu à la qualité plus symbolique et picturale du sol. Le but est peut être de montrer un coté plus poétique, subjectif de la femme. La qualité et la quantité de détail masquant la beauté en enlevant toute la poésie du corps.

Dans ce tableau, l'image du désir apparaît encore une fois. Non seulement la femme est nue, sans visage donnant ainsi un anonymat au personnage qui peut représenter n'importe quelle femme. Ce corps empreinter a Cabanel perd ici tout sont coté saint. Dernier point en rapport avec le désir, le bas noir rajoute une touche d'érotisme.


Un des dernier point que l'on rencontre dans la peinture de Max Ernst est le cas de la femme machine. Cette image de la femme « moderne », de la femme objet, métaphore de l'industrialisation.

Dans La femme chancelante, 1923, le corps de la femme semble prisonnier de la machine, elle semble en faire partie intégrante. Les cheveux dressés, symbole soit d'huile qui coule, de manivelle, mais aussi symbolique de l'hystérie. Max Ernst s'intéresse beaucoup au traité médicaux sur le thème de l'hystérie de Freud. Autre point que soulève cette représentation des cheveux dressés, celle évoqué par Breton lui même pour définir le surréalisme, un rapprochement des contraire, le haut et le bas se mélange.

Le rapport de l'homme avec la mécanisation, avec le monde moderne semble mis à mal. La danseuse est figée, rigide, contradiction avec son état naturel ou elle devrais être plus aérienne. Symbole que la mécanisation obstrue les nature première, les bloques?




William SMETS




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